Faces Of Racing: Mathieu Nadeau

Leading up to the 2020 edition of National Caretaker Appreciation Day virtual events taking place on the weekend of September 18 - 20, Standardbred Canada will profile caretakers from across the country in our Faces of Racing series.

The series continues with a profile on caretaker Mathieu Nadeau of Scott, Quebec.


“When you like what you do, it’s easy to remain enthusiastic about the work.” That statement from 24-year-old Mathieu Nadeau summarizes how he feels about working in the harness racing industry. Mathieu works full-time alongside his father, horseman Serge Nadeau, taking care of 30 Standardbreds including broodmares, babies and racehorses on their farm in Scott, Quebec. “It’s a lot of work,” he admitted, “but we love it!”

Mathieu has been involved in the industry for about 10 years. “To be a good caretaker, you have to like working any time of day. You have to be up early and be willing to work late on race nights. You must love working with horses.”

Mathieu’s father is not only his boss, but his number one mentor. “He is the one who gives me advice and directs me on how to always improve. When he is away from the farm for any reason, he has enough confidence in me to give me the reins, and be in charge of the stable. We are a good team.”

The Nadeau Stable races primarily at Hippodrome 3R, about an hour and 40 minute drive from the farm, and that was a very well-traveled route during the past five weeks with many of the stable’s horses competing in the Quebec Sires Stakes. Mathieu was no doubt under some pressure during this time. “I think my biggest challenge is when I’m grooming a horse that’s in a stake series. It’s very stressful because those series or stakes don’t come around every week. You have to make sure everything is perfect and not just the day of the race but the days before as well.”

Ferrari Sena is Mathieu’s favourite horse. During her racing career, she had 61 starts with a record of 24-9-7 and over $209,000 in earnings. She also gave Mathieu one of his most thrilling racing memories when she won the final of the ‘Girls Night Out’ series at Mohawk in 2013. Sylvain Filion guided the mare to a lifetime best 1:50.4 (at the time) three-and-a-quarter length victory in the $43,100 event.

“All the family watched on TV to see her win,” recalled Mathieu, “it was a great moment!”

Now retired from racing and enjoying her second career as a broodmare, Ferrari Sena has had three foals that have all made it to the races. Mathieu confirmed that she will remain on the farm forever.

Working on a farm with broodmares, babies, yearlings and racehorses ensures there is never a quiet time or lack of work for Mathieu. “I find something to like in every time of the year and the process and stages of breeding and getting a horse to the races are all very important.


Mathieu Nadeau and Claudi P V

“A great reward for me as a caretaker is to see my horse win and see the effort that he gave to win that race but the greatest reward is seeing the improvements in a horse, week after week.”


Visages du Monde des Courses – Mathieu Nadeau

Menant à l’édition 2020 des événements virtuels du ‘National Caretaker Appreciation Day’ qui se tiendront la fin de semaine des 18 et 20 septembre, Standardbred Canada présentera un profil des soigneurs du pays dans ses chroniques ‘Faces of Racing’.

La série se poursuit avec le portrait du soigneur Mathieu Nadeau de Scott, Québec.


« Quand vous aimez ce que vous faites, c’est facile de garder votre enthousiasme face à son travail. » Cette déclaration de Mathieu Nadeau, 24 ans, décrit ce qu’il ressent à propos de son travail dans l’industrie des courses sous harnais. Mathieu travaille à temps plein auprès de son père, l’homme de chevaux Serge Nadeau, prenant soin de 30 standardbreds dont des poulinières, des bébés et des chevaux de course, sur leur ferme à Scott, au Québec. « C’est beaucoup de travail, » admet-il, « mais nous aimons ce que nous faisons.»

Mathieu s’investit dans l’industrie depuis environ 10 ans. « Pour être un bon soigneur, il vous faut aimer travailler à tout instant de la journée. Il faut vous lever tôt et consentir à travailler tard les soirs de course. Il vous faut aimer travailler avec les chevaux. »

Le père de Mathieu n’est pas que son patron, mais son mentor numéro un. « C’est celui qui me donne des conseils et me dirige quant à la façon de m’améliorer. Quand il s’absente de la ferme pour quelque raison que ce soit, il me fait suffisamment confiance pour me confier les rênes et la responsabilité de l’écurie. Nous formons une bonne équipe. »

La ‘Nadeau Stable’ course principalement à l’Hippodrome de Trois-Rivières, à environ une heure et quarante minutes de la ferme, et c’est une route souventes fois parcourue au cours des cinq dernières années, alors que plusieurs des chevaux de l’écurie courent dans les Courses ‘stakes’ pour géniteurs du Québec.
Mathieu a sans aucun doute connu la pression durant ce temps. « Je pense que mon plus gros défi c’est quand je prépare un cheval participant à une série ‘Stakes’. C’est très stressant car ces séries ou courses ‘stakes’ n’arrivent pas à toutes les semaines. Il faut que vous soyez certain que tout est parfait, non seulement le jour de la course, mais les jours précédents.

Ferrari Sena est le cheval préféré de Mathieu. Au cours de sa carrière en course, elle a connu 61 départs pour un record de 24-9-7 et plus de 209 000 $ de gains. Elle est aussi la source d’un de ses souvenirs les plus excitants lorsqu’elle a gagné la finale de la série des ‘Girls Night Out’ à Mohawk en 2013. Sylvain Filion mena la poulinière à son meilleur temps à vie en 1:50.4 (à ce moment-là), dans une victoire par trois longueurs et quart dans l’événement pour 43 100 $.

« Toute la famille a suivi la course à la télévision pour la voir gagner, » se rappelle Mathieu, « ce fut un grand moment! »

Maintenant à la retraite des courses et appréciant sa seconde carrière de poulinière, Ferrari Sena a eu trois poulains qui se sont tous rendus aux courses. Mathieu confirme qu’elle demeurera sur la ferme pour toujours.

Travailler sur une ferme avec des poulinières, des bébés, des yearlings et des chevaux de course, fait en sorte qu’il n’y a jamais de temps tranquille ou de manque de travail pour Mathieu. « Je trouve quelque chose à aimer en tous temps de l’année, et le procédé et les étapes de reproduction et de rendre un cheval aux courses, sont tous très importants. »


Mathieu Nadeau et Claudi P V

« Une grande récompense pour moi, en tant que soigneur, c’est de voir mon cheval gagner et de voir l’effort qu’il a déployé pour gagner cette course, mais la plus grande satisfaction est de constater les améliorations chez un cheval, semaine après semaine. »

Have something to say about this? Log in or create an account to post a comment.