Authentique fierté canadienne

Un duo dynamique

Grâce à son impressionnante performance en Little Brown Jug, Shadow Play a relégué dans la poussière Art Official et Badlands Nitro, entre autres, et il n’est pas exagéré de dire que vienne le temps de la Breeders’ Crown, les deux meilleurs ambleurs de trois ans au monde pourraient bien tous deux être des résidants de la région des Maritimes, dans l’est canadien.

Si vous aviez à considérer le nombre de chevaux achetés lors des plus grandes ventes aux enchères d’Amérique du Nord et estimer quel pourcentage s’est retrouvé dans l’Est du Canada, ce nombre serait minime comparativement aux juridictions telles l’Ontario, le New Jersey, New York ou la Pennsylvanie. Ce n’est qu’en appréciant bien la très grande passion et le horsemanship qu’on retrouve dans les Maritimes, que nous pouvons concevoir une telle situation. À tous ceux et celles qui sont liés à Shadow Play et Somebeachsomewhere, un grand merci, nous en sommes tous très fiers!

La formule du Jug

Cette année, la Little Brown Jug Society a poussé un peu plus avant son débat annuel sur les épreuves éliminatoires et a voté une motion qui autoriserait la présentation possible des épreuves éliminatoires à une journée autre que celle de la finale. Bien que ce ne soit pas dans un avenir immédiat, cela demeure une option.

Pour moi, ce changement signifierait presque la radiation du Jug de mon agenda. Imaginez, les deux ou trois positions de départ à l’intérieur seraient attribuées aux gagnants des éliminatoires pour ensuite attendre la finale qui serait disputée une semaine plus tard, alors que n’importe qui de l’extérieur du ‘four-hole’ pourrait très bien décider de rester à la maison.

Ma proposition – gardez le même format mais en haussant le niveau de difficulté pour les gagnants de la première éliminatoire. Défiant toute logique traditionnelle, assignez aux gagnants les huitième, septième et sixième positions de départ pour la deuxième épreuve éliminatoire. La course finale n’en serait que meilleure pour les amateurs et bien plus intéressante pour les parieurs. Gagner le Jug aurait beaucoup plus de signification et comme il y aurait presque assurément une ‘race-off’, la journée se terminerait dans un climax de circonstance.

L’usage du fouet

Premièrement, je ne crois pas que quelqu’un pense que le fait de modifier le règlement sur l’usage du fouet fasse en sorte d’améliorer la conjoncture des courses sous harnais. Il apparaît peut-être au radar comme un problème, mais j’en vois cinq à dix autres qui se situent, de façon significative, à un plus haut rang quant à un revirement de situation.

Cela étant dit, ce problème est une question d’optique. Les professionnels du cheval Standardbred traitent leurs chevaux de façon impeccable 24 heures par jour, 365 jours par année. Ceux qui maltraitent les chevaux devraient être mis sous verrous. Les 15 secondes d’encouragement que peut recevoir un cheval entre 20 et 40 fois par année, n’est aucunement une indication de son bien-être de façon générale, mais aux yeux d’un public occasionnel, ce sera souvent la seule image qui lui restera.

Bien qu’il soit impossible d’être dans un salon de pari durant plus de 10 minutes sans entendre des remarques telles que « aide-le » et même « fouette-le encore », ces amateurs apprendront à s’adapter à ces changements le moment venu. Pour les nouveaux venus, je suis confiant de voir le courant de changement qui s’amorce. Alors que nos conducteurs « A » au Canada se méritent une bonne dose de crédit pour leur retenue générale lorsqu’ils sont derrière un cheval, certaines scènes sont encore un peu difficiles à regarder.

Je ne suis pas certain d’avoir encore entendu la bonne réponse, mais je suis plutôt certain que dans ce cas, le moins est le mieux.

Des temps pénibles

Au Québec, où la situation semble toujours très sombre, je souhaite sincèrement que l’impact économique d’une industrie des courses en difficulté parvienne aux oreilles des médias et du gouvernement. Demander aux contribuables de soutenir les courses de chevaux avec leurs deniers est probablement un message non gagnant, même si le gouvernement n’a pas tenu ses engagements. Mais de penser, que ce soit vérité ou perception, que des milliers de professionnels du cheval devront inévitablement recourir à l’aide sociale en ces temps économiques difficiles, pourrait bien trouver écho dans les milieux médiatiques du Québec.

J’espère que toutes les parties focaliseront sur un plan qui démontrerait l’unité régnant au sein du monde des courses, pour lutter pour la survie de ceux qui, de toute évidence, tomberont au combat.

Hausse des montants retenus sur le pari

J’ai entendu dire que des hausses de prix étaient à l’ordre du jour au Kentucky et à New York. Les administrateurs des hippodromes doivent réaliser que la hausse des montants retenus sur le pari n’est en rien comparable à une hausse du prix de la côte de bœuf. Traitez les parieurs sur les courses de chevaux comme des joueurs à la loterie et vous les perdrez lentement, un à un, jusqu’au tout dernier.

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