Mandat d'aller de l'avant

Juin est le mois de la fête des Pères et des rejetons de deux ans - Bonne fête des Pères à tous les papas. J’aimerais remercier tous les concurrents qui ont assumé le spectacle durant les mois d’hiver – mais voilà maintenant venu le temps de voir les bébés en course. J’attends toujours avec impatience pour savoir d’où émergera le premier poulain de deux ans. Vous rappelez-vous l’extraordinaire performance de Dali l’année dernière à son tout premier départ à vie? Elle a fait l’objet de toutes les conversations d’arrière-piste et des centres d’entraînement. Bonne chance à tous les entraîneurs de poulains – voyons ce que vous avez!

Ce mois-ci, j’aimerais féliciter trois personnes : John Peletier (qui a connu sa première victoire en carrière au Western Fair Raceway), Chris Roberts (nommé Directeur des opérations de course pour l’Ontario par la Great Canadian Gaming), et Dave Palone. Quand le baseball a repris ses activités en avril et qu’un joueur y est allé de 11 coups sûrs en 14 présences au bâton dans un marathon de frappe sur deux ou trois parties, vous auriez pu penser que c’était étonnant. Après tout, on parle d’une moyenne de .7857. Mais quelque chose d’encore plus étonnant s’est produit en course standardbred – le 21 avril, Dave Palone était aux commandes de 11 gagnants en 14 départs à The Meadows. Imaginez!

Comme je le mentionnais le mois dernier, les membres du Comité O’Brien/Cam Fella Awards se sont réunis. En 2007, si vous vous souvenez, le conseil d’administration avait approuvé, pour 2008 et les années suivantes, l’attribution de deux récompenses pour deux ouvrages des médias – meilleur texte écrit et meilleure vidéo, film ou émission. Ces prix seront remis pour la première fois lors de la cérémonie des O’Brien Awards en janvier 2009. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Kathy Wade Vlaar ou Darryl Kaplan à Standardbred Canada. Vous pouvez également consulter le site Internet de SC qui en publiera tous les détails.

Avons-nous la volonté? Ou en avons-nous besoin?

J’aimerais consacrer la majeure partie de ma chronique au Congrès sur le pari Standardbred qui s’est tenu en avril. Sous les auspices de SC et tenu à Montréal, le congrès a accueilli de nombreux délégués de toutes les parties du monde – tant des officiels d’hippodromes, autorités de réglementation et clients que des horsemen et exploitants de casinos. En résumé, tous les avant-gardistes et brasseurs d’idées de l’industrie se sont retrouvés dans une même salle, pour se pencher sur les préoccupations grandissantes entourant le déclin rapide et significatif des paris sur standardbred. SC s’est vu confier par tous les intervenants du milieu, un très fort mandat visant à porter les discussions à un niveau supérieur pour s’assurer de l’implantation immédiate d’un plan d’action – le SWAP (Standardbred Wagering Action Plan – Plan d’action sur Pari Standardbred).

Alors qu’en est-il ressorti? En tant qu’industrie, nous devons :

• Créer de plus gros pools de paris. Mais, d’un autre côté, nous avons entendu que les gros parieurs ne dépensent pas beaucoup de temps ni d’argent à la recherche de gros pools de paris à multi-choix. Déconcertant?

• Programmer les horaires de course dans les différents hippodromes du pays de façon à maximiser les pools de paris et pour tenir compte de la couverture médiatique par la télévision nationale.

• Fournir plus d’informations au client en matière de lignes de performances passées, entrevues de paddock, notes de voyage, etc. En revanche, nos nouveaux clients ont plutôt tendance à dire que le programme actuel est trop mêlant.

• Instaurer de meilleures relations de travail entre les horsemen et les exploitants de pistes.

• Promouvoir les programmes « Marquis’ Race Days » et un service à la clientèle de qualité.

• Rechercher de nouveaux règlements pour accroître la distribution du produit canadien des courses.

• Créer une Bourse canadienne du pari ou se joindre à des bourses existantes afin d’augmenter la taille des pools et offrir de nouvelles catégories de pari.

• Expérimenter d’autres formes de produits telles des courses sur de plus longues distances et comptant de plus gros pelotons.

• Créer un pari multi-choix canadien ou nord-américain.

• Offrir des retenues moins élevées à nos gros parieurs.

J’aimerais ajouter un dernier commentaire en ce qui a trait au discours d’un de nos conférenciers invités. Cet éminent exploitant de casino a clairement déclaré que les propriétaires de casinos ne sont aucunement intéressés aux courses de chevaux ou de lévriers – ils y sont seulement parce qu’ils y sont contraints par la loi!
Au moins, nous savons à quoi nous en tenir.

Qu’est-ce qu’on fait maintenant?

Cinq comités ont été mis en place et seront rapidement pourvus par des intervenants de l’industrie intéressés, afin de procéder aux tâches suivantes :

1. Recherche: s’atteler à la mission de clairement identifier qui est/était le client à travers tout le pays, et aussi identifier le profil du nouveau client potentiel.

2. Distribution: trouver de nouveaux modèles pour élargir la distribution au grand public des produits de paris sur les courses sous harnais au Canada.

3. Développement de pools et produits nationaux : chercher un modèle polyvalent visant la création de diverses possibilités de pari en utilisant plusieurs pistes canadiennes.

4. Mise sur pied d’une Bourse canadienne du pari : étudier la faisabilité de parier sur les Standardbred canadiens par l’entremise d’une plateforme de bourse canadienne du pari.

5. Développement du produit : analyser le produit sur piste et explorer les avenues de produit potentiel à l’échelle nationale.

Je sais que vous êtes bien assis et que vous vous dites : ouais, ouais, ouais,… quoi qu’il en soit.

Si tel est le cas, VEUILLEZ me contacter ou contactez votre directeur SC et AIDEZ-NOUS!! Cette industrie a atteint un point critique de son histoire. Nous avons besoin de votre aide pour faire les changements qui s’imposent. Ne restez pas là à regarder les courses attelées canadiennes diparaître.

D’ici le mois prochain, sortons à l’hippodrome et admirons les poulains et pouliches de deux et trois ans qui se pavanent en déployant leurs habiletés.

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